Il y a un récit de l’Antiquité ( apparu un siècle et demi avant J.C. mais probablement bien plus ancien ) qui fait penser très fort à un roman policier. Et il tient en trois pages.
On y voit un jeune homme à l’esprit vif qui s’indigne d’un verdict bâclé accepté par une foule moutonnière ; une chose lui paraît scandaleuse : alors qu’une accusation des plus graves a été portée contre un être humain fragile, et que la peine de mort semble déjà acquise et va être appliquée, il n’y a pas eu la moindre enquête ; c’est donc lui qui propose de s’en charger ; les anciens y consentent.
S’il n’a pas le flegme des Holmes ou des Maigret qui réfléchissent dans la fumée s’élevant de leur pipe, (il a le sang chaud, lui,) sa méthode très moderne se révèle efficace. Chapeau!
Dans le texte qui suit celui dont je viens de parler, ce garçon se révèle de nouveau très futé .
Mais suffit ; je vous renvoie au conteur original (et oriental.) Vous trouverez ces récits au chapitre 13 du Livre de Daniel, dans l’Ancien Testament .